Là haut.

Bon, nouveau décès dans la famille. Inutile de tourner autour du pot, je n’ai jamais été pour, autant mettre les pieds dedans direct.

Chose normale, naissance, vie, mort. Ok. Mais ça fait quand même chier. J’y avais échappé depuis quelque temps, je dis ça car généralement lorsque y’en a un, plusieurs suivent…comme si cet enculé de Murphy et ces lois à la cons allaient faire une exception. C’est drôle quand on y pense… Dès la nouvelle annoncée, on ressent comme une pseudo culpabilité qui nous fait dire qu’on aurait dû faire ci ou ça et qu’au final, on a passé plus de temps à s’occuper d’autre choses. En même temps, d’un point de vue un peu plus objectif, on ne peut pas non plus faire tout en même temps et être à plusieurs endroits géographiques à la fois. Il y avait de l’espoir que ça arrive mais Steve Jobs aussi a décidé de rejoindre Elvis pour boire un coup. Il faut savoir l’accepter.

C’est avec une humeur terriblement nostalgique et à la limite de la mélancolie que j’ai décidé d’écrire ce billet. Je déclare donc la minute émotion ouverte. Comme une envie soudaine d’extérioriser ce que j’ai dedans en ce moment, histoire de faire tomber cette pudeur des sentiments qui me caractérise si bien l’espace d’un instant. Tu en as rêvé, Mélo l’a fait. What else ?

En fait, nous sommes juste là de passage. Comme lorsqu’on traverse un pont, sauf que t’es pas pressé(e) d’arriver sur l’autre rive. Ce qui est dommage, c’est qu’on trouve rarement le temps de faire tout ce qu’on voulait faire dans une vie, comme si sur une moyenne de 70 piges t’avais pas le temps.

Chelou.

Pleure pas petite sirène (oui, j’ai des références de fou), c’est juste une réflexion du moment.

Je pense qu’il n’y a pas de plus bel hommage que de célébrer la vie, à notre niveau, certes mais c’est quand même important. Nous sommes jeunes, vieux, cons, à l’arrache, speed, rouges, verts, grands, petits, chiants alors brandissons notre rire le plus sonore et kiffons. Kiffons lourd les gars, il est temps.

Ah oui, j’allais oublié, je ne suis pas la personne la plus expressive de ce monde, loin de là et j’en suis consciente, j’en ai payé les frais et heureusement. J’évolue de jour en jour et j’aspire à tendre vers un juste milieu. J’y arrive presque mais il me manque encore quelques efforts à fournir, patience est le maître mot. Je ne suis pas un livre ouvert mais j’ose espérer que les gens qui me sont proches savent à quel point je les respecte, je les estime et surtout à quel point je leur suis reconnaissante de ce qu’ils ont pu faire pour moi et de ce qu’ils feront.

Alors parce que vous répondez présent, parce qu’on partage tout et rien, parce qu’on se tape des barres sur tout et n’importe quoi, parce qu’on passe des heures au téléphone, parce que vous partagez mes envies et parce que vous m’écoutez… à tous, merci.

Je vous aime.

Sur ce, va pécho un mouchoir, moi je vais apprendre quelques chorés de Lady Gaga,

Adios,

-Mélo-

PS : Je pense à vous là haut.

Comme une envie d’évasion…

Si toi aussi parfois, derrière ton écran d’ordinateur, Youtube à fond les ballons, tu comprends le chant d’espoir du loup qui meurt d’amour et que tu as envie de peindre en milles couleurs l’air du vent, alors bienvenu(e).

J’en ai parfois marre de mon métro-boulot-dodo et malgré la tonne le peu de choses que j’ai à faire, je trouve encore le temps de faire tout un tas de trucs à côté, comme faire le tour du monde sur google map (arrête, je suis sûre que t’as déjà essayé), de tracer des itinéraires virtuels de voyage, explorer le site d’amazon.fr dans ses bas fonds (au cas où y’aurait des soldes de fous sur…tous les bouquins, histoire de ne pas faire enrager ton banquier), démonter ta cuisine ou encore organiser ton iTunes. Généralement, c’est mauvais signe et cela signifie que j’ai réellement besoin de dire un gros fuck (même si je vous aime d’amour) et de m’en aller telle la princesse que je suis sans tourner les talons. Malheureusement, ce n’est pas toujours possible non seulement car je manque cruellement de temps mais surtout parce que mon compte bancaire est aussi rempli qu’une assiette somalienne. Alors je prends mon mal en patience, ferme les yeux et dans ma tête, je me roule dans l’herbe de la colline comme cette connasse de Pocahontas (sans John Smith, il est moche). Je vous rassure, ça ne fonctionne pas à tous les coups mais Dieu seul sait que notre imaginaire peut nous apporter parfois bien plus qu’une satisfaction, alors enjoyez les amis,

Uuuuuuuh !

-Mélo-

Philo de comptoir, quand tu nous tiens…

Citation

23 janvier 2012, 23:57:55 :

‘T’imagines avoir un pouvoir qui ne sert à rien ? Exemple : avoir la capacité de savoir qui s’est fait enc**** juste en le regardant. On pourrait avoir des surprises. :3’

24 janvier 2012, 00:01:41 :

‘:D

Je ne sais pas d’où sortent mes conneries. Je dois être l’épicentre de la connerie humaine. Pendant ce temps, je veux ce pouvoir. Ça et cracher du liquide vaisselle par le nez.’

Merci CC, merci.

Gniiiiiiiiiiiiii !

Oui, je n’ai pas posté depuis longtemps. Une sale spirale m’a retenue prisonnière de la vraie vie mais j’ai réussie à m’en découdre : Alléluia.

Aujourd’hui, j’ai trouvé un stage. Et c’est vêtue d’une sale tenue ‘pyjama/dimanche’ dont le goût relève de la sentence pénale que j’effectue la danse de la joie et de la légèreté. Amen. Je suis contente. 🙂 Je vais enfin pouvoir prétendre apprendre un ‘vrai’ travail, celui pour lequel j’ai fais 5 ans d’études. Le premier jour du reste de ta vie, comme dirait l’autre. It’s a new day and I’m feeling good, comme le susurrait Nina. On peut continuer comme ça longtemps donc je vais arrêter.

Je voulais juste remercier mes chouchous de potes qui ont suivi l’affaire avec moi, qui m’ont écouté lorsque j’en avais besoin et qui ont su me comprendre et me conseiller. Dieu sait que je n’ai pas toujours été agréable et que ça n’a pas toujours été évident mais il y a eu du bon dans le mauvais : niveau entretien je suis rodée et j’ai pu comme ça, profiter des joies prémices du chômage. Plus sérieusement, vous avez été méga choubidou et c’est pour ça que je vous kiffe de ouf. Vraiment. Ça me fait chaud au coeur. Je vous souhaite de faire des bêtes de stage, de vous épanouir et de réaliser vos rêves les plus fous et vos envies sucrées. Mention spéciale pour Chouchou : Hang on, j’ai confiance en toi. 😉

Minute émotion done. Quoi de neuf sinon ? Pour ma part, j’ai rangé ma chambre (ne sois pas si je-m’en-foutiste, je suis sûre que quelque part ça t’a intéressé) et j’ai appris la disparition d’Etta James, c’est triste mais bon, ils finiront par tous partir..laissant derrière eux une orde de chanteurs inexpérimentés et sans talent. RIP Madame.

Parallèlement, j’ai appris que les américains fermaient Megaupload, non mais WTF ? Se rendent-ils compte de la merdasse dans laquelle ils nous mettent ? Scandaleux, moi je dis. J’ai aussi lu dans un fait divers que des gens de Liverpool ont porté plainte contre un cinéma, le pourquoi ? Ils ont été voir The Artist et ont été ‘choqués’ car le cinéma avait ‘omis’ de leur dire que le film était…un film muet. La connerie humaine me surprendra toujours mais là, j’ai juste envie de crier haut et fort : ET LE SYNOPSIS C’EST POUR LES ENCULÉS ? Bande d’ingrats.

Ah et pour les incultes, l’une des plus belles chanson du monde entier de la vie de tous les hommes de la Terre, ahuuuuuuuu !

Bien à vous,

-Mélo-

La lettre aux pays des merveilles…

Écrire des lettres de motivation à la chaîne relève de mon quotidien en ces temps de crise. Un concept chiant un peu particulier qui découle d’une volonté personnelle et qui consiste à ‘essayer’ de convaincre l’auditoire des ressources humaines, que vous êtes clairement fait pour tel un tel stage ou poste. (En passant, parfois c’est tellement clair et transparent qu’on ne vous voit même pas mais bon, ça c’est la dure loi de la jungle, bienvenus dans la vrai vie.) Elle est généralement dactylographiée (je dis généralement car il y a toujours d’éternels et téméraires  rebelles qui continuent de les écrire à la main, une vraie passion), constituée de plusieurs paragraphes correspondant à décrire votre parcours, l’entreprise et surtout votre motivation.  Ça c’est la face A des choses.

Allons maintenant du côté B, celui des dessous et des entrailles de ladite lettre. Le côté obscur quoi. Celui qui est constitué de tout ce que vous rêveriez de leur dire, face à face, tous ces trucs qui vous facilitent le transit intestinal avec un flux très important et qu’au final, vous réprimez car les règles disent que ça serait complètement déplacé et obsolète de dire la vérité, la vraie.

Alors ce soir, je me lâche (ouais, j’suis un peu comme ça).

Pour les enfants (on ne sait jamais) : je pense dire beaucoup de gros mots, à ne pas redire chez soit parce que, c’est mal.

Monsieur Charles-Henri, responsable des ressources humaines,

(Là je dois techniquement décrire ma situation actuelle mais les dames et messieurs des RHs en ont marre des célèbres accroches universelles du style ‘Actuellement en…’ ou ‘fort d’une formation…’, il faut donc dès le début faire preuve d’une fausse originalité.)

 

   Votre entreprise figure parmi les sujets les plus discutés dans le monde du ou de la ***. Comme nous en entendons beaucoup parler, je me suis dit que vous deviez être une entreprise renommée et donc capable de m’offrir un avenir potentiel et pourquoi pas, un salaire décent. Ça c’est bien sûr à long terme, pour le moment je me contenterais de quémander un stage d’une durée de 6 mois (non figée) à temps plein d’exploitation, dans votre service de ***.

   Je n’ai pas envie de vous répéter que je suis étudiante ni de préciser d’une part, le niveau auquel je suis arrivée avec force, honneur et sudation et d’autre part, l’établissement universitaire dans lequel je suis inscrite (qui regroupe, soit dit en passant, pas mal de sodomites comme moi) pour la simple et bonne raison que vous devez avoir mon CV sous les yeux : tout y est marqué, faites vous donc plaisir à souhait et ne me faites pas écrire d’inutiles diatribes juste pour gâcher du papier. Si vous vous posez la question à cet instant précis, oui, j’ai un esprit qui tend à correspondre à la tendance actuelle qui est de surfer sur la vague écologiste parce que c’est vachement à la mode, ce qui rajoute un atout incontestable à ma candidature.

   Le prix auquel vous vendez vos produits conteste sûrement d’une certaine qualité, c’est pour cela que j’aimerais intégrer l’un de vos départements (oui, bon là il faut préciser) qui figure parmi les plus innovants et aussi parce que votre nouvelle pub à la TV, elle déchire. De plus, possédant plein de pôles partout à l’international, il serait parfait pour moi de partir pour une mission de quelques années aux frais de votre société, bien évidemment. Je deviendrai ainsi bilingue en anglais ce qui s’ajouterait à mes autres capacités linguistiques qui sont de maîtriser déjà d’autres langues, dont le français, qui n’est pas du luxe de nos jours, LOL. Sentez-vous mes chevilles gonflées ? C’est normal après tout, c’est ce que vous attendez, qu’on vous vende du rêve, donc profitez en. 

   Lors de mes précédentes expériences de stage, j’ai eu l’occasion de m’entraîner à toucher mon nez avec ma langue, de bailler aux corneilles ou encore de compter tous les petits carreaux du carrelage de la paillasse de travailler en équipe, de faire preuve d’organisation de folie dans mon projet et par conséquent de découvrir un univers dans lequel il fallait que je m’adapte, ce que j’ai su faire, par ailleurs avec brio. Étant réactive et volontaire, je souhaite mettre mes compétences et mon fabuleux (il ne faut pas en faire trop, quand même) esprit d’initiative au profit de votre équipe et donc de votre entreprise.

   Parallèlement et pour finir, je me permets de prétendre à une réponse positive de votre part car j’ai fait ici preuve d’une sincérité sans nom et sans limites. Ma logique n’ayant d’égale que ma mauvaise foi, il va s’en dire que si votre réponse est négative, ma vie ne s’arrêtera pas et j’irai faire exploiter mon génie ainsi que mon incroyable talent ailleurs. Par ailleurs, j’aimerais savoir combien de culs vais-je devoir encore lécher s’il est possible de convenir d’une date pour un entretien sous le bureau afin que je vous finisse de convaincre de ma motivation.

   Je vous prie d’agréer, Monsieur au prénom de merde, l’expression de mon check de paluche le plus sincère, ou pas.

 

-Mélo-, pour vous servir.

Mon Dieu, ce blog est génial.

Ah j’oubliais. Aujourd’hui est un grand jour :

–       J’ai fait des muffins aux carottes et c’est bon apparemment (oui car je mange rarement ce que je fait, c’est comme ça, névrose freudienne peut être).

–        J’ai cédé au premier jour de solde bien qu’ayant un compte en banque aussi désertique que le Sahara (pour la première fois de toute ma viiiiiiiie ! même si je n’ai acheté qu’une babiole, c’est quand même un événement à marquer).

–       J’ai été invitée dans le nouvel appart’ de mon Nigga Bitch pour festoyer et même si je n’ai pas pu y aller, ben ça fait quand même bien plaisir dans le fond du trou du cœur. Merci. 😉

Peace.

Le langage : un merveilleux outil de communication.

Oui, j’ai du temps donc oui, je poste des articles mais c’est pour ton bien être mental, sache le fort.

J’ai fait l’acquisition il y a moult temps du Nouveau dictionnaire de la langue verte, le français argotique et familier au XXIème siècle par Pierre Merle, aux éditions Denöel.

C’est en sortant d’une exposition à la bibliothèque François Mitterrand (ne vois là, aucune mais alors aucune prétention, de ma part, c’est juste que je me cultive, s’tout) que j’ai aperçu quelques stands de bouquins, non loin de la porte de sortie. De grandes éditions super chères rassemblant plein d’œuvres coûtant un bras et demi étaient là, disposées, en peine de trouver un acquéreur potentiel. De part mon âme philanthropique et dévouée, je suis donc allée voir si quelque chose pouvait m’intéresser et effectivement, c’était le cas (oui, je suis faible), pour changer.

Bref, 50euros plus tard (on ne juge pas, c’est moche), j’avais ce petit bijou entre les mains : un folklore des plus drôles et étranges définitions du langage d’aujourd’hui.

Encore une fois, ce n’est que mon avis, je vous laisse être seul juge. Pour ça, je vous ai fait une petite compil’ de quelques définitions sur lesquelles j’ai tapé ‘de grosses barres’ comme on dit par chez moi :

–       ‘Décrocher les tableaux de maître’ : Se mettre les doigts dans le nez et les y faire pénétrer jusqu’à dans les combles. Il s’agit là d’une reformulation, d’une variation sur le beaucoup plus ancien et traditionnel : ‘décrocher ses tableaux’. On dit aussi ‘aller décrocher le gros lot’.

–       ‘Éternuer dans la sciure’ : Être guillotinée, en argot traditionnel. En effet, si on ne connaît pas le code, une expression comme ‘il a éternué à l’abbaye des cinq pierres’ est totalement opaque, ce qui est d’ailleurs le but de l’exercice langagier argotique. Il arrive que l’expression, bien qu’il ne soit plus d’usage de guillotiner son prochain, soit encore employée en début de XXème siècle lorsqu’on évoque les périodes où l’on pratiquait. Voir également à « y aller du cigare ».

–       ‘Faire les urines’ : En jargon de police, où, comme le relève Histoire et dictionnaire de la police du Moyen Âge à nos jours (2005), il s’agit de rechercher les antécédents judiciaires d’un individu.

–       ‘Va te sucer les doigts’ : Autre équivalent de ‘va te faire foutre’ chez les jeunes. L’expression ne fait que sous-entendre où ont bien pu traîner lesdits doigts avant que l’interpellé se les porte à la bouche.

–       ‘Avoir l’hémorragie à la cheville’ : Expression traduisant l’idée du flux menstruel abondant. Attestée en 1996 en milieu lycéen.

–       ‘Avoir les narines en stéréo’ : Ressentir des problèmes douloureux du côté de la cloison nasale (ainsi qu’une sensation de rhume permanente) probablement détériorée par suite d’inhalations trop fréquentes et trop massives de cocaïne. L’expression se forge vers la fin des années 1980 chez les drogués.

–       ‘Moisi’ : Personne que l’on juge indigne de confiance et qui, comme tout ce qui est moisi, peut pourrir très vite et céder à tout moment. Le mot semble être apparu dans le langage des tagueurs avant de s’étendre à plusieurs secteurs de la jeunesse. L’usage ne permet pas de l’utiliser au féminin.

–       ‘Péter dans les doigts’ : Se dit d’une personne dont on pressent, et dont on redoute, la défection prochaine. Quoique ce ne soit pas tout à fait certain, « péter » semble ici plus proche de l’idée de « casser », « éclater », que de l’allusion à la flatulence.

–       ‘Ras le cresson’ : Se dit d’une jupe extracourte censée arriver à la hauteur des poils pubiens. On dit aussi ‘ras la touffe’ ou ‘ras le bonbon’.

Bien que ça m’éclate de faire ça, je vais arrêter.

Je me suis contentée d’en écrire des assez softs, à vous la suite…

NB : toutes ces définitions sont tirées du livre, bien évidemment.

Pour en revenir à mon dernier billet, voici deux liens sur des petits créateurs (La pluie fait des claquettes et Bâm) qui font vraiment des choses à craquer du slip. Je les ai découverts sur le blog de notre talentueuse Margaux Motin (clique là si tu ne connais pas et baisse les yeux car c’est la honte un peu : http://margauxmotin.typepad.fr/).

J’aime vraiment beaucoup, bref, tout pour claquer du flouze.

http://fr.dawanda.com/shop/lapluiefaitdesclaquettes

http://www.bam-bijoux.fr/shop/

Peace,

-Mélo-, oui, encore mais en même temps, c’est un peu mon blog, et celui de Goulour aussi.

La routine, tout un état d’esprit.

Hey toi,

Je ne ferai pas l’affront de te dire bonjour ce serait bien trop déplacé compte tenu de l’heure pseudo-avancée, d’autant plus que la majorité de la planète France doit être au travail (Big up la Goulour !) ou encore en repos.

J’ai bien dit la majorité car pas moi. Non pas que je me touche all day long, doigts de pied en éventail en train de contenir ma couenne sur mon canapé, non, mais je suis en train de vivre ce qu’on appelle : la période pôle emploi. Rassure toi Chouhou, je ne suis pas encore au chômage (bientôt, j’attends juste d’avoir mon diplôme, c’est quand même l’une des caractéristiques principales), je suis juste à la recherche d’un stage.

Tous les jours se ressemblent assez et ce, dès le réveil. Sortant d’une période de vacances, inutile de vous dire que mon rythme circadien (jour/nuit pour les non-scientifiques) est complètement un tantinet décalé. Chaque sonnerie de réveil sonne comme une envie de tout défoncer destruction massive envers le monde, ajoutez à ça, une chambre où le rangement, si on peut appeler ça comme ça, n’est autre que le fruit d’une expression tout à fait personnelle (oui, je suis une artiste, encore incomprise malheureusement), une gueule qui reste marquée par les fêtes (joues de hamster’s rules) et une motivation digne d’une larve handicapée pour gagner un marathon d’athlétisme : la journée peut donc commencer.

Mets ton magnifique et sexy pull Gap que tu as depuis tes 15 ans, enfile des tongues qui blanches à la base sont devenues grises, va dans le salon, histoire de profiter des grandes baies vitrées reflétant la grisaille banlieusarde et du frigo’ à portée de mains, pose ton énorme cul sur la chaise, ouvre ton MacBook (je ne dis pas ‘PC’, sous risque de représailles intenses) et scrute le peu d’annonces présentes sur internet. Et là, on est content car le nombre d’annonce qui m’intéresse avoisine le néant. Malgré ça, je pense m’en sortir dans quelques temps, comme dirait l’autre ‘on a pas la thune mais l’espoir’.

Heureusement, derrière la page de l’actu des Inrocks de la Gazette du labo : le fabuleux et vaste monde d’internet (et de Youtube mais ça, c’est une évidence). Bref, de quoi faire swinger tes cheveux gras ta frange, vibrer le flambi de tes bras et, par dessus tout, te pousser à faire saigner ta carte bleue. Bah ouais Nigga, t’as jamais remarqué qu’internet pousse à la consommation et ce, lourdement ?

Un exemple, parmi tant (voire beaucoup) d’autres : tu te balades gentiment sur le site du figaro car comme tout bon citoyen qui essaye de comprendre ce qu’il se passe autour de toi, il est important de comprendre ce que Nicolas fait, ce que Nadine (ndlr : Morano) tweete (paraît que c’est sa nouvelle passion…) ou encore de savoir que Beyonce (alias Mme Z) a accouché. (Ne jamais sous estimer ce gens d’information, cher internaute, car un jour, peut être, ça pourrait changer le cours de ta journée voire de ta vie.) Revenons à nos moutons, donc tu fais genre tu t’intéresses aux infos’, genre t’es méga intellectuel, et là : une petite fenêtre en bas, à droite, faisant de la pub’ pour un site paradisiaque où la vente de chaussures règne en renne. Elle clignote, elle frémit, histoire d’attirer ta pupille de femelle consommatrice, pas con l’bourdon. Tactique mercatique réussie : tu finis par succomber au clic de la mort. Et là, là, c’est la méga merde mon gars, et je pèse mes mots. Non seulement tu cliques sur les catégories les plus chères (oui, parce que techniquement, dans ta tête, t’es riche) mais en plus, tu divagues au fil et à mesure des pages, réalisant que t’as envie de tout acheter, genre TOUT (parce qu’entre une paire de Dunk, de Repetto ou encore de Luxury Rebel, ton cœur balance). Et c’est comme ça pour tout, parce que dans ta tête tu imagines toutes les combinaisons vestimentaires possibles pour aller avec telle ou telle paire ou bien alors la couleur de vernis qui ira exactement avec telle couleur (oui, parce que les détails, c’est hyper importants). Tu finis par surfer lamentablement, bave aux lèvres, sur les sites de la Redoute, Sephora, Amazon, parce que tu aimes lire après tout ou encore celui de la Fnac, parce que tu aimes les concerts.

Bref, moi qui ne suis pas une férue du shopping d’habitude, je dois avouer que je suis victime de mon déterminisme sexuel en ces temps d’intense procrastination recherche mais je vais me soigner, promis. Oh et puis fuck, consommons, brûlons nos cartes bleues et nos soutifs en route, parce que nous aimons ça.

En passant, un son aussi extatique qu’enivrant que j’ai découvert vendredi soir. Le clip est aussi flippant qu’original, je vous laisse découvrir.

Ah oui, la musique fait partie (apparemment) d’un jeu vidéo, Assassin’s Creed, voilà pour l’anecdote.

Zoubix

-Mélo-