Les bisounours sont tous morts, enfin, je crois.

Je voulais faire un long article bien chiant sur la grosse blague du pôle emploi mais je me suis auto faite chier en l’écrivant donc je vous épargne ça.

Cet article ne sera pas long et ne sera pas non plus sans artifices.

Je me suis longtemps tâtée sur le fait d’exprimer mon avis ou non sur l’actualité, autrement dit le mariage pour tous. Comme certaines choses me révulsent, j’ai décidé de mettre ma pierre à l’édifice et d’exprimer le fond de ma pensée au travers de ces quelques lignes.

Le mariage pour tous donc, quelle belle idée. Mais pas pour tout le monde, apparemment.

Je suis de ces personnes qui ne se sont pas de suite intéressées au ‘problème’, égoïstement je dois bien l’avouer.

Je pense toujours qu’il y a des problèmes bien plus importants à régler en France et que ce projet est peut être secondaire. Secondaire car je trouve ça logique que les mentalités évoluent vers la légalisation du mariage pour les hommes qui aiment les hommes et pour les femmes amatrices de jolis nénés. Mais encore une fois, la France fait preuve d’un attachement disproportionné pour les valeurs du siècle dernier. Après tout, les mentalités évoluent mais les gens adorent l’hypocrisie et préfèrent se dire que si l’on ne change rien, c’est bien mieux comme ça. Bah oui, hein, faut surtout pas changer. Parce que le changement et l’évolution, c’est mal, bouh. Bande d’ignards.

Prenez pour acquis que je compte parmi mes amis ou mes connaissances des gens de toutes sortes, homos y compris. Me marier n’est pas un but que je me suis fixée, cela ne fait pas parti de mes objectifs et que je crois au mariage ou importe peu ici. Cela dit, je comprends ces gens qui en rêvent et pour qui, être lié à une personne via un sentiment, au sens le plus pur du terme, a une importance. La reconnaissance d’une promesse de vie que l’on se fait à sois même et à l’autre. Je vous parle du mariage en tant qu’engagement, pas de religion là dedans. Ça, c’est un autre discours que je ne prendrai pas la peine d’aborder ici car je n’en ai pas la carrure ni les connaissances, surement.

Pour en revenir à l’actualité, oublions le mariage, oublions l’homosexualité deux minutes et concentrons nous sur la base du mouvement.

Je suis écoeurée, scandalisée et apeurée de voir qu’en 2013, des gens descendent dans la rue, militent pour priver d’autres personnes d’acquérir un droit qui serait le reflet d’une évolution des mentalités nécessaire à une ouverture le monde qui nous entoure. Tant de combats, de manifestations, de grèves ont été menés pour construire notre pays pour arriver…à ça. Pourquoi ?

Que certaines personnes soient contre n’est pas là le nerf de la guerre, chacun ses opinions mais de quoi je me mêle, putain de bordel de merde ?

Si encore vous auriez de bons arguments mais prendre l’excuse du code civil, qui, soit dit en passant, ne changera PAS ou encore ‘ouais bah les pédés, c’est génétique, leur enfant sera forcément pédés aussi’, m’exaspère. Certaines personnes s’engouffrent dans leur propre ignorance, c’est beau et poétique à la foi. Quant à la fin de l’humanité, si la connerie n’a pas encore signé le clap de fin, on a encore de la marge.

Quand arrêtera-t-on de nourrir les clichés et d’être la risée des autres pays ?

Think about that et n’oublie pas que…WE’RE BORN THIS WAY BABY.

Avant de vous laisser, je vous impose une petite pause pub.

Parce qu’elle est bien trop modeste (c’est tout elle, ça), Goulour lance ENFIN son site pour vendre ses choupis bijoux !

Alors n’hésite pas à prendre contact parce que la pâte fimo, elle adore ça ! So GO !!!

http://clourtesurpatte.wix.com/bijoux

– Poutoux quand même –

Comme dirait Céline, ‘I’m alive’.

Vidéo

Bien le bonjour à tous,

Dimanche gris, post à l’appui !
Cela fait un petit bout que j’ai délaissé le glaoui, honte sur moi.
À la demande de ma compatriote glaouitesque, je vous prépare aussi une playlist spéciale pépites, remplie de mélodies qui m’ont accompagné tout au long de ma croissance, aussi courte ait-elle été.
En attendant, j’espère que vous avez passé de bonnes fêtes de fin d’année entre le foie gras et les chocolats et je vous souhaite à tous, tous les trucs bidons que l’on souhaite chaque année mais qui n’arrivent jamais.

Et pour appuyer ce nouveau départ du calendrier, une belle chanson de pouf’ !
Parce que, nous aimons ça.

Zoubis

– Mélo –

Roma, Romamaaaaa ! Gaga, oulalaaaaa !

Parce que le Routard ne sait pas tout, j’ai décidé de vous donner quelques petits conseils ou quelques avis sur Rome, dernière destination en date pour ma part.

Un jour, un olivier.

J’aurais bien voulu vous la faire à la Pénélope Bagieu, avec des dessins de fous et tout, hélas, mère nature a décidé de snober toutes qualités artistiques me concernant. Soit.

Au menu de ce post, quelques photos, conseils et quelques adresses à ne surtout pas rater !

Feu ! C’est partiiiiii le ziziiiiii !

Rome, ville éternelle, blindée de travailleurs du dimanche en costards à l’accent marqué. Ville des conducteurs avec permis-kinder-surprise, des pakis-rose-à-la-main et à l’histoire sacrée. Rome, c’est tout d’abord des visites : Piazza del popolo, Piazza Navona, Piazza di Spagna et Piazza Venezia (et le monument à Vittorio Emanuele) pour les plus connues. Sans oublie, la via del corso (pour les dingues de mode), la via nazionale, le palazzo del Quirinale (logement de Mr le président gravat de la république) et sans oublier le quartier de Saint Pierre et du Vatican, temple de heil Benoît.

Piazza Venezia.

Basilique Saint Pierre.

*** TATATAAAA ! Petite interlude conseil de ouf : En allant visiter la basilique Saint Pierre, passez avant par les musées du Vatican où des splendeurs de tableaux ornent les murs. Admirez le travail de Raphaël et la beauté sans nom de la chapelle Sixtine. Faites attention, si vous voulez limiter la foule, je vous conseille d’y aller le matin à l’ouverture voire de réserver votre billet sur le site du musée. Certes, c’est 4euros de plus mais au moins, vous ne faites pas la queue. Pour le reste, préparez vos cuisses, les reliefs et les nombreuses marches seront là pour vous rappelez leur existence. Lors de votre entrée dans le musée, il y aura 2 itinéraires pour accéder à la chapelle Sixtine, un court et un long. Alors oui, je sais, vous avez la dalle de la voir mais, mais…prenez l’itinéraire long. Si vous prenez le court, vous serez obligés de revenir sur vos pas et donc de revoir la majorité des œuvres. Si vous avez le temps, tant mieux, si vous êtes pressés par le temps, take the long itinéraire, ok ?***

Longeant le Tevere…

De là, gambadez le long du Castel San Angelo et du Tibre. N’oubliez pas le panthéon (rentrez dedans, c’est gratuit !), le quartier campo dei fiori, le Colisée, les colines du palatin (avec une jolie vue, dégaine ton Nikon) et le foro romano ainsi que la myrifique fontaine de Trevi (si tu veux une photo potable, j’espère que tu es doué€ au rugby). Si vous êtes écolo dans l’âme et en manque de vert, passez donc par la villa Borguese et ses nombreux oliviers ainsi que ses musées et son petit zoo.

Fontana di Trevi.

*** TATATAAAA ! Petite interlude conseil de ouf : Il existe un billet qui combine visite du Colisée + foro romano + palatin, ça vaut le coup ! ***

Colosseo.

Rome c’est aussi de la bouffe. Je suis originaire d’un petit village de la région Lazio, où le prix d’une pizza est de 6 euros en moyenne, pas de quoi contracter un prêt à la banque donc. J’ai trouvé les prix plus élevés à Rome (bien évidemment) pour une qualité moindre à celle que je connais mais bonne dans l’ensemble, dépendamment du lieu où l’on va se nutrir (si vous payez 6euros pour un cappucino, ça sent la sodomie merde, partez et prenez une rue un peu plus loin, en parallèle, vous paierez moins cher).

Foro romano.

Quelques adresses :

–      Peccati di gola, dans une petite rue perpendiculaire à la via nazionale, soyez attentifs car le nom de cette petite boutique est cachée ! Si vous voulez manger sur le pouce, c’est parfait. Sachez qu’il est difficile de trouver un endroit où l’on peut s’asseoir et manger sur le pouce (aks Grosdomacbiendégueu) à Rome. Ici, il y a des sièges (alléluia !) libres si vous arrivez un peu avant et après le rush de midi. Au menu, pizza bianca avec des garnitures de toutes sortes mais aussi des salades ou des plats. A goûter absolument : il supplì et l’arancino, c’est pas méga light mais on s’en fout, après tout, on est à Rome, merde.

–      Hostaria ‘Al 31’, près de piazza di Spagna, arrêtez vous avec la place face à vous et prenez à gauche et marcher. Ce choupi restaurant est situé dans une petite rue à gauche en allant vers piazza del popolo. Quelque soit votre budget, faites moi le plaisir au nom de Bacchus et du dieu de la bouffe, d’y aller. Rentrer et surtout claquer 25euros, pour le plaisir des papilles. Spécialitées de toutes sortes (romaines ou non, poisson ou viande), c’est juste une tuerie. Et même qu’ils amènent du parmesan et que tu peux en faire glisser des rivières dans ton assiette, si siiiiiii (oui, j’ai une certaine addiction à ce truc). Tout est bon et n’oubliez pas de sublimer votre repas par le tiramisù maison qui donne des palpitations dans ton cœur tellement c’est trop bon sa race. Parole d’une fille qui pendant des années n’a juré que par le tiramisù della nonna (big up !). Si vous avez l’intention de vous nourrir qu’une seule fois pendant votre voyage, ne ratez pas cette adresse.

–      Gelateria Giolitti, si t’es un gros sac qui aime les glaces et qui reste classe et digne devant un étalage de parfum aussi long que ma bite le rail de coke de Kate Moss alors cet endroit magique est fait pour toi. C’est ‘via degli uffici del vicario’ (sache, lecteur, que je dis ça avec l’accent, ouais j’me la pète, à fond) (mais j’aime), pas très loin du panthéon. Il y a toujours une longue attente, n’oubliez pas de commander d’abord à la caisse puis de récupérer votre glace delamortquitue ou autre après (énormément de bars en Italie fonctionnent avec le principe de ‘paye avant d’avoir le truc que tu veux’, pensez-y, ça peut éviter d’avoir l’air con devant le serveur qui te méprisera alors avec un regarde du style ‘game oooover, go back chacal’ (je rigole, hein) (enfin pas pour l’air con, ça, c’est testé et approuvé)).

–      Il brillo parlante, petit resto’ tout choupi, cuisine authentique qui envoie du pâté, pas loin de piazza del popolo et de via del corso.

–      Mastrogusto, pas loin de la place saint Pierre (enfin, pas loin…) encore une fois ici, pas de quoi s’asseoir et c’est bien dommage quand t’as les pieds en sang d’avoir marché partout. Il y a une liste de sandwich défini mais tu peux aussi composer ton propre sandwich et c’est bien bon. Comptez 5euros environ.

Je vais m’arrêter là, je ne suis pas rentrer dans tous les restaurants non plus. Je ne sais pas ce que vaut les restaurants attrapes touristes mais pour ce qui est de la nourriture ‘sur le pouce’, c’est rare de tomber sur quelque chose d’infecte. Ça sera, au pire, mangeable.

Concernant la saison idéale pour la visiter je dirais Avril/Mai ou bien Septembre/Octobre, il fait encore beau et on ne transpire pas comme des truies. Oui, car avoir un front dégoûlinant sur les photos, c’est pas coûture, du tout du tout ! Après, chacun voit 14h à sa fenêtre mais perso’, je trouve ça désagréable de visiter une ville où il fait 45 degrés en plein soleil. N’hésitez pas à vous perdre dans les petites rues pavées, étant habituée à Paris, j’ai envie de vous dire que tout est accessible à pieds mais après, je n’ai pas envie de me faire lyncher, à vous de juger votre niveau de feignasserie.

Si toi aussi tu aimes marche sur l’histoire.

À ne pas rater pour égayer votre matinée, ‘la colazione’ ou petit déjeuner pour les francophones. Allez dans un ‘bar du coin’, demandez un cappuccino avec la célèbre ‘pastarella’ qui l’accompagne. Ça fait du bien en toi.

Concernant le logement : gros trou dans ton compte en banque. Sisi, genre trou intergalactique dans porte feuille mais aussi dans ton zouzou. Bon, il y a quand même quelques solutions pour les plus aventuriers, comme les auberges de jeunesses ou alors quelques hôtels à pas trop chers qui sont souvent dans le quartier de la gare Termini. Si vous comptez vous éloignez un peu du centre, c’est peut être aussi une solution plus économique à condition que ce soit facilement accessible en transports en commun (laissez tomber la voiture, c’est juste terrible). Enfin, si vous le pouvez, louer un scooter et faîtes vous bercez par la dolce vita (en faisant attention quand même) !

Une rue.

Je suis preneuse de toutes bonnes autres adresses !

En attendant la prochaine destination,

WAZAAAAAAA !

– Mélo –

API BEURZDET !

ET BEN MÊME QU’AUJOURD’HUI C’EST L’ANNIVERSAIRE DE GOULOUUUUUUUUUUUR !!!!!!

UN JOYEUX ANNIVERSAIRE TOUT PLEIN DE GUIMAUVE, D’AMOUUUUUUUR ET DE CHAUSSURES (faut pas déconner,quand même) !!!

Que ton quart de siècle t’apporte sagesse et que les 25 prochaines soient aussi roses que du PQ !

Je ne pouvais pas te souhaiter ton anniversaire sans un cadeau digne…alors voilà, pour toi :

Poutoux spécial pour Goulour,

Pour les autres, repassez demain !

– Mélo –

3615 achetez moi une corde, dieu vous la rendra.

J’ai honte car je me laisse aller.

J’ai honte car je cherche du travail sans aucune motivation.

J’ai honte car je n’ai pas de travail

J’ai honte car aujourd’hui, j’ai pointé au pôle emploi.

J’ai honte car ma pile de livre est toujours là.

J’ai honte car je passe mes journées en pyjama (sache quand même que je me lave, quand même).

J’ai honte car je n’ai envie de rien.

J’ai honte car je ne supporte plus personne.

J’ai honte car je n’assume pas.

J’ai honte car je partage ça, ici, avec toi.

 

Un jour ça ira mieux. Je pourrais soutenir mes amis haut et fort sans m’écrouler une fois que je raccroche le téléphone, j’aurais retrouvé ma joie de vivre, je recommencerai à cuisiner et à avoir l’envie du voyage. Un jour j’arrêterai d’être blasée…mais pas maintenant, y’a bientôt Loïs et Clark (Oui, tu as bien lu).

Bises quand même

– Mélo –

 

Le chômage, tout un état d’esprit.

WAZAAAAAAAAAAAA.

Vous savez quoi ? Je profite de mon temps libre et je commence à kiffer mes vacances. J’ai décidé de me laisser une petite trêve avant de reprendre mes recherches, parce qu’après tout, je suis seule à décider de mon devenir. Alors, fuck, l’avenir prospère qui m’est réservé attendra mon retour de Rome. Ouais, j’me la pète.

Alors, si toi aussi, tu es de fucking bonne humeur, fais comme moi: danse d’un pas lourd et complètement désordonné derrière ton PC, le cheveux gras et le pyjama digne d’un crime contre la mode parce qu’après tout, y’a pire dans la vie.

(Au cas où tu te poserais la question, oui, j’ai toujours fait preuve d’une classe inégalable et d’une grande finesse).

Ah et autre chose, j’autorise officiellement Goulour à publier les photos de ses vacances, je ferai de même.

Kissouilles,

– Mélo –

FINALLY BACK.

Hello à tous,

I’m back. Adios l’Alsace, ses saucisses et son accent aux allures germaniques. Ce fût sympa mais une nouvelle ère commence.

J’ai fini mon stage, 8 mois qui sont passés, je ne sais pas où d’ailleurs. Et en passant, j’ai eu mon diplôme, condition première pour l’inscription au pôle emploi. Congrats à moi (d’ailleurs merci la Goulour et un gros big up de la mort qui tue à tous les gens pour toutes leurs choupies attentions, vous rockez sévère !).

Malgré ça, je me sens vide. Trop de changements que j’ai, je dois bien avouer, bien du mal à gérer. J’espère que c’est juste passager. Le douloureux moment où l’on se rend compte que la vie à laquelle on a toujours collé est terminée. On se retrouve seule, laissant derrière nous le merveilleux monde des rencontres universitaires en tout genre, celui où les transports nous semblaient gratuits (Navigo powerrrrrr !) et où les réducs étudiantes allaient bon train. C’est cher d’être adulte, décidemment.

Je vais profiter d’avoir du temps pour faire tout plein de choses que je n’ai pas eu le temps de faire, trop occupée à bouffer de la choucroute, comprenez vous. Je vais donc lire la tonne de livre qui règne sur ma table, aller à la piscine, faire des cupcakes trop beaux que je ne mangerai pas, reprendre du service ici,  profitez de mes amis, regarder Love Actually avec la Goulour, histoire qu’elle soit enfin dans la légalité et faire des confitures de prune. Quoi, t’aimes pas ça ? Tant pis.

I guess that I’m going one…

PS : Je vais devoir m’acheter une paire de chaussure pour la rentrée et j’accepte les dons d’ARGENT, je précise.

This is for Matilda.

Ave mes petites loutres argentées,

Oui, bon ça fait longtemps. Cependant, je compte bien me rattraper avec ce petit billet plein d’amour, de tendresse et d’amitié. Non, j’déconne, tout le monde sait que je suis une connasse.

L’heure est arrivée de faire le point sur ma vie et où elle en est actuellement. Oui, bon, pas super intéressant, quoi que.

Me voilà, toujours en terres alsaciennes et toujours en stage (traduction : pas de vacances, comme ça les choses sont mises au clair, pas la peine de tergiverser). Sept mois se sont bientôt écoulés depuis mon arrivée ici. Cela n’a pas toujours été facile mais toute expérience est bonne à prendre, j’imagine. Et puis, on est jeune alors s’adapte et on ferme sa gueule, tout ça tout ça, tavu. Bref, tout ça pour dire que ces derniers temps, j’avais déporté ma prose sur mon rapport de stage. Après 40 pages de bouse absolue, me revoici.

Par où commencer ? Je vous avais déjà parlé de l’angoisse qui envahit mon esprit de jour en jour ? L’angoisse de se retrouver seule face au reste du monde et complètement délaissée par le système universitaire. Oui, le 30 septembre prochain, je termine mes études, mais ça tu le sais déjà. Décidemment, j’ai du mal à m’y faire et à réaliser. Mais ça, vous le savez aussi. Je ne suis pas la première à qui ça arrive et je ne serai pas la dernière. Relève la tête moussaillon et cherche donc du travail, enfin, un CDD, parce que pour le CDI, on peut toujours aller se faire enculer cuire un œuf en passant. (Je suis d’une vulgarité à toute épreuve ce soir, en même temps, on est samedi soir et je suis là, prostrée devant mon PC en train d’écrire ce billet (oui, ma vie est passionnante)). En y réfléchissant bien, ce n’est pas si grave. Relativisons.

Sinon, en ce moment, je manque de temps (et d’argent aussi mais c’est la criiiiise les enfants !). Je n’ai pas le temps de me poser, de prendre un bouquin et de laisser filer le temps au gré des lignes. Il y a une pile tout plein de livres qui me regarde tous les jours d’un air impatient. Pas mal de bouquins que ma sœur m’a passé. Et même que j’ai commencé la série Game of thrones et même que j’aime donc je vais, bien évidemment, devoir acheter les bouquins. Mais ça, j’attends d’être au chômage pour vraiment avoir le temps de dévorer ses pavés. Ah mais c’est ça ! En fait, la crise de l’emploi, c’est fait pour nous instruire ! EUREKA ! (Oui, toujours voir le côté positif). Je n’ai pas le temps ni l’envie de cuisiner, moi qui adore ça, c’est chiant. Ca c’est l’effet ‘cuisine étudiante’, une vraie pub pour Picard tellement que c’est laid comme système, breeeef.

Malgré ça, mon cerveau est en constante ébullition. Un vacarme cérébral constant et perpétuel qui rythme mes journées. Ajoutons à ça la fatigue, la soutenance qui approche, la mornitude de ma vie ici et ça, ça fait (non, pas des chocapics) une Mélo qui a une furieuse envie de se barrer loin de tout et de tous avec pour seul compagnon un poncho délavé. Il faudra patienter encore un peu, chacun son tour, comme on dit. (Cela dit, ça ne m’empêche pas de mépriser salement les gens bronzés que tu croises chaque matin dans le tram avec leurs mines bien reposées alors que toi t’as une tête à faire fuir le plus transparent des caspers).

Comme tu peux le constater, ce n’est pas la grande forme, mais même si en ce moment mes coups de cœur littéraires sont inexistants, je regarde pas mal de film. Donc pour toi, voici la petite chronique du soir ! Mon dernier chouchou cinématographique : A single man de Tom Ford, avec Colin Firth (ou le charme à l’anglaise) et Julianne Moore (no comment). Qu’il soit convaincant ou pas, c’est l’un des films les plus BEAUX que j’ai jamais vu de toute ma vie. La lumière est bien apprivoisée, l’esthétique est au rendez-vous, les cadrages sont fins et les acteurs d’une beauté majestueuse. Comment faire de la mode, un film, merci Tom ! Sans oublier la magnifique scène où Julianne se maquille : divine ! Vous l’aurez compris, il faut voir ce film.

Ah j’allais presque oublier, chanson du soir : bonsoir !

C’est pas tout mais il est temps d’aller ronfler,

Poutoux,

– Mélo –